Faut-il être ami avec ses collègues, son patron sur Facebook ?

Le 19/02/2019

Dans Communication en entreprise

Avoir un compte sur Facebook est devenu commun pour la plupart d’entre nous. Généralement, ce sont des informations et photos personnelles qui y sont publiées et partagées. Si vos collègues ou votre patron, vous demandent en ami, faut-il accepter ou refuser ? Vous hésitez à les ajouter ? Est-ce vraiment la meilleure chose à faire ? Faut-il mélanger vie professionnelle et personnelle ?

Faut-il accepter les demandes d’ami de ses collègues, son patron ?

 

Avoir deux comptes Facebook

Vous pouvez créer deux comptes Facebook : un réservé à vos proches, l’autre à votre réseau professionnel. Ainsi, il vous suffit juste de vérifier que vous êtes connecté au bon compte afin de jouer, publier des statuts, publier des photos…

Convivialité et rapidité

Facebook est un réseau convivial qui permet de communiquer et d’échanger des documents rapidement. Si le contenu de votre compte est bien contrôlé, pourquoi ne pas accepter les demandes ?

Entente et confiance

Si vous êtes proche de vos collègues ou de votre patron, il semble ne pas y avoir de raison de refuser les demandes. Par exemple, dans les petites entreprises, le niveau hiérarchique est peu visible, l’effectif est peu élevé, de ce fait, les gens sont généralement plus proches, voire deviennent amis.

Paramétrer son compte

Le fait que vous acceptiez votre patron ou vos collègues ne vous oblige pas pour autant à vous priver totalement d’utiliser Facebook comme vous le faisiez auparavant. Sachez que vous pouvez créer des groupes et définir à quoi ont accès les gens qui en font partie.

Ne pas lancer l’invitation

Mieux vaut ne pas envoyer la demande d’amitié, surtout dans la mesure où elle est adressée à votre supérieur(e), car la démarche pourrait paraitre intéressée.

Facebook pour la sphère personnelle

Vous avez le droit de refuser des demandes, mais mieux vaut donner une raison pour ne pas vexer ou blesser les gens. Si c’est car vous n’aimez pas la personne, ce n’est peut-être pas la meilleure chose de lui dire clairement. Indiquez que vous préférez réserver Facebook à votre cercle privé.

Ajout sur un réseau professionnel

Si vous recevez une demande d’amitié, vous pouvez aussi envoyer une invitation à rejoindre un réseau professionnel tel que LinkedIn en retour. De ce fait, la personne comprendra surement d’elle-même que vous conservez votre compte Facebook pour vos proches.

Ne rien faire

Laisser en attente une demande d’amitié reçue n’est pas la meilleure solution, même si on pourrait le croire. En effet, si vous faites cela en ajoutant le fait que vous n’allez jamais sur Facebook, cela implique de cacher votre activité pour être crédible (de ne plus changer de photo de profil ou de couverture notamment).

Avoir un profil public

Il s’agit de la pire des erreurs. Si votre compte est public, que vous ne faites pas attention à qui peut accéder aux informations que vous publiez, tout le monde verra tout ce que vous faites. Ce n’est pas la meilleure façon de paraitre professionnel.

Facebook demande amitie

Qu’en est-il des autres réseaux sociaux ?

Maintenant que vous savez si oui ou non vos collègues et votre patron seront vos amis sur Facebook, vous vous demandez peut-être si vous pouvez les ajouter sur les autres réseaux sociaux ? Là encore, cela dépend du réseau et de ce que vous y publiez. Vous pouvez donc ajouter vos collègues et/ou votre patron sur Twitter, LinkedIn, Instagram, Viadeo, Google plus, Pinterest… à condition que le contenu que vous publiez soit contrôlé.

Ne critiquez pas votre employeur sur Facebook

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un employeur respectueux et sympathique. Si vous n’appréciez pas ou n’avez pas de bons rapports avec votre employeur, ne le critiquez pas sur Facebook. En effet, en tant que salarié, vous avez une obligation de loyauté envers votre employeur. Certes, il y a le droit à la liberté d’expression, mais l’obligation de respecter votre employeur et de veiller à la protection de sa réputation prime.

En outre, vos publications pourraient être utilisées comme preuve devant un juge en cas de conflit. En 2016, un salarié a perdu son emploi quelques heures après le début de son travail. Après avoir publié sur Facebook des critiques accusant son employeur de mauvais traitements envers ses clients, celui-ci l’a poursuivi pour diffamation et atteinte à sa réputation. Le salarié a dû payer 17 500 dollars.

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