Allaiter pendant ses heures de travail : c’est possible

Le 10/12/2020

Dans Droits et obligations

L’allaitement est avantageux pour la mère comme pour le bébé (réduction du stress, enfant moins malade). D’après une étude du CNRS, la reprise du travail est l’un des principaux motifs d’arrêt ou de refus de l’allaitement. Il est important de savoir que le Code du Travail prévoit des dispositions particulières à l'allaitement.

Un local dédié à l’allaitement

L’article L1225-32 du Code du Travail indique que dans les entreprises employant plus de 100 salariées, un local dédié à l’allaitement, respectant des normes strictes en matière de sécurité et de santé au travail, doit être obligatoirement mis en place au sein (ou à proximité) de l’établissement.

Le local doit être bien éclairé, séparé du local de travail, équipé de moyens de faire réchauffer les aliments et maintenu à une température raisonnable et dans des conditions hygiéniques. Il ne peut accueillir plus de 12 berceaux.

Allaitement travail

Les heures consacrées à l’allaitement

Il n’y a pas de congé d’allaitement prévu par le Code du Travail. Toutefois, certaines conventions collectives peuvent le prévoir.

Le code du travail autorise les salariées à allaiter durant les heures de travail, pendant 1 an à partir de la naissance de l’enfant. Ainsi il accorde une heure par jour non rémunérée (sauf si la convention collective le stipule) aux salariées qui allaitent (30 minutes le matin et 30 minutes l’après-midi). La période où le travail est arrêté pour l’allaitement est définie par accord entre l’employeur et la salariée. Sinon, celle-ci est placée au milieu de chaque demi-journée de travail. La période est réduite à 20 minutes s’il existe un local d’allaitement. A savoir que la convention collective peut accorder plus de temps pour l’allaitement.

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