Il n’est pas interdit de chercher un job lorsqu’on travaille déjà. Mais, si une clause de non-concurrence a été signée, il faut la respecter.
Au travail, il est possible d’effectuer discrètement des recherches d’emploi pendant sa pause, avec ses outils personnels. Mieux vaut ne pas les faire avec les outils mis à disposition par l’entreprise, pendant le temps de travail. En effet, ceux-ci sont destinés à être utilisés à des fins professionnelles. La charte informatique et le règlement de l’entreprise précisent généralement ces faits. Aussi, il se peut qu’un système de surveillance soit installé. Il ne faut pas non plus donner son adresse ou son numéro professionnel. Le fait de chercher un nouvel emploi pendant ses heures de travail pourrait représenter un motif légitime de licenciement, dans la mesure où cela a eu un impact important.
Il est donc préférable de réaliser ses recherches pendant son temps personnel, en dehors des locaux.
Recherches lors d’un licenciement ou d’une démission
Lors d’un licenciement ou d’une démission, dans le cadre du préavis, il est possible de bénéficier de plusieurs heures par jour sur son temps de travail pour trouver un nouvel emploi. Les modalités sont fixées par convention collective ou d’un commun accord avec l’employeur. Souvent, deux heures de recherches par jour sont accordées.
Utilisation des réseaux sociaux
Pour trouver votre futur job, vous pouvez utiliser les mêmes outils, procéder de la même manière que si vous n’étiez pas en poste. Il faut seulement être plus discret. Par exemple, vous risquez d’être facilement repéré si vous ajoutez votre CV sur un jobboard. Aujourd’hui, la plupart des gens ont un profil sur les réseaux sociaux tel que Linkedin, sans forcément être à la recherche d’un emploi. Si c’est votre cas, pensez à mettre à jour vos paramètres afin que votre réseau ne soit pas averti lors l’ajout de nouveaux contacts. Evidemment, n’indiquez pas que vous êtes en recherche active. Quand un profil intéresse les recruteurs, ceux-ci n’hésitent pas prendre contact.