Incompréhension du handicap invisible
Contrairement au handicap moteur, le handicap invisible manque de reconnaissance : il n’est pas apparent et fait souvent l’objet d’incompréhension et de remarques déplacées. Les personnes concernées sont jugées à tort (paresse, impulsivité, nonchalance…) car leurs difficultés et incapacités ne sont pas toujours comprises ou prises au sérieux.
Pour éviter d’être isolées, critiquées ou exclues, les personnes en situation de handicap invisibles décident de ne pas en faire part à leur entourage professionnel.
Parler du handicap invisible est utile
Confiance
Des conditions de travail saines, un environnement de confiance, des personnes ouvertes d’esprit et empathiques sont favorables à ce qu’un salarié souffrant de handicap invisible parle de sa situation. L’entreprise doit libérer la parole quant au handicap, quel qu’il soit, pour que les salariés concernés osent se confier, sans peur d’être ignoré ou discriminé.
Engagement
L’entreprise doit montrer que l’inclusion des personnes en situation de handicap fait partie de ses valeurs en communiquant dès que possible et en agissant réellement à ce sujet. Cet engagement doit être soutenu par tous. Ainsi, les salariés en situation de handicap invisible oseront en faire part et bénéficier des aménagements auxquels ils ont droit.
Sensibilisation
Sensibiliser régulièrement les collaborateurs au handicap visible et invisible (affiches, réseaux sociaux, évènements…) est primordial pour que les salariés en situation de handicap soient intégrés facilement, et que leurs difficultés soient bien comprises. Il ne faut pas que ce soit un sujet tabou.
Formation
Dans certaines entreprises, il est demandé à certains spécialistes, internes ou externes à l’entreprise, de traiter le sujet du handicap : ce qui est essentiel pour que les travailleurs handicapés s’intègrent correctement. Mais il est aussi important que certains managers, faisant partie des équipes de travail, soient formés au sujet du handicap pour évaluer leurs besoins et les accompagner quotidiennement.
Référent handicap
Les entreprises d’au moins 250 salariés doivent désigner un référent handicap dont la mission est d’accompagner et orienter les travailleurs en situation de handicap. Si vous avez une entreprise d’un effectif inférieur, il peut être une bonne idée de choisir un référent handicap, même si elle n’est pas soumise à l’obligation. Il existe des formations dédiées, parfois éligibles au CPF.