Une procédure amiable peut être mise en place avant de décider d’avoir recours à une procédure collective. Il en existe deux, permettant de négocier avec les créanciers de l’entreprise et s’arranger concernant le paiement des dettes. Elles sont généralement plus accommodantes et confidentielles mais quelques fois pas assez efficaces.
Le Mandat Ad-hoc
La procédure du mandat ad-hoc concerne les micro-entrepreneurs, les entrepreneurs individuels ayant une activité commerciale ou artisanale ou agricole pour la partie professionnelle de leur patrimoine, les sociéts et les professions libérales.
La procédure doit être à l'initiative du chef d'entreprise et il ne faut pas qu'une cessation de paiement soit en cours. La demande est effectuée auprès du greffe du Tribunal de Commerce ou du greffe du Tribunal de Grande Instance. Elle doit être écrite, adressée au président du tribunal concerné et mentionner les raisons de la demande.
Désignation et mission du mandataire ad-hoc
Un mandataire peut être proposé dans la demande, en précisant son identité, son adresse. Le demandeur est ensuite convoqué pour expliquer son choix. Le juge désigne ensuite ce mandataire ou non.
Avant d’être désigné, les conditions de rémunération sont fixées et doivent être validées par écrit par le débiteur pour estimer le coût de la procédure.
Sa mission est la suivante :
- Aider le chef d’entreprise à négocier avec les créanciers
- Eventuellement résoudre toute difficulté rencontrée par l’entreprise
- Permettre d’éviter une cessation des paiements
La conciliation
La procédure de la conciliation concerne les micro-entrepreneurs, les entrepreneurs individuels ayant une activité commerciale ou artisanale ou agricole pour la partie professionnelle de leur patrimoine, ou les professionnels libéraux.
Le chef d'entreprise doit être à l'initiative de la demande et si une cessation de paiement est en cours, elle ne doit pas l'être depuis plus de 45 jours. La demande est effectuée auprès du greffe du Tribunal de Commerce ou du greffe du Tribunal de Grande Instance. Celle-ci doit être écrite et accompagnée de pièces spécifiques et adressée au président du tribunal concerné. Il est nécessaire d'apporter des précisions quant à la situation économique, sociale, financière de l'entreprise et d'indiquer les besoins de financement et de moyens.
Si les créanciers donnent leur accord, le président du tribunal constate celui-ci par ordonnance et est ensuite validé.
Désignation et mission du conciliateur
Un conciliateur peut être proposé dans la demande, en précisant son identité, son adresse. Le demandeur est ensuite convoqué pour expliquer son choix. Le juge désigne ensuite ce conciliateur ou non.
Avant d’être désigné, les conditions de rémunération sont fixées et doivent être validées par écrit par le débiteur pour estimer le coût de la procédure. Il doit aider à conclure un accord amiable visant à remédier aux difficultés de l’entreprise, concernant le chef d’entreprise et les créanciers, voire ses cocontractants