Chacun est libre de parler de ce qu’il veut avec qui il veut, de définir ce qui est privé et public à propos de sa maladie. Toutefois, il est conseillé d’en faire part uniquement à des personnes de confiance, qui sauront rester confidentielles. Il peut s’agir aussi bien de l’employeur, d’un collègue ou du médecin du travail. En apprenant la nouvelle, certaines personnes peuvent être empathiques, mais d’autres vont avoir des propos sinistres ou fuiront. En outre, si l’on risque de faire des crises, mieux-vaut que quelqu’un soit au courant pour savoir comment nous venir en aide.
En revanche, en cas de mauvaise entente avec son employeur ou de restructuration de l’entreprise par exemple, il est préférable de ne rien dire afin d’éviter un licenciement, non pas pour maladie bien sûr, mais économique par exemple.
D’autre part, lorsqu’on se sent prêt à parler de sa maladie, il est nécessaire de savoir ce dont on veut parler. La curiosité ou la bienveillance poussent parfois à poser trop de questions. Fixez des limites dès l’annonce de votre maladie afin d’être plus serein.
Par ailleurs, certaines maladies entrainent malheureusement un important rejet et des discriminations, il est donc conseillé de ne pas en faire part. C’est le cas du sida ou de l’épilepsie par exemple. D’après l’association Sidaction, 50% des personnes annonçant leur séropositivité au travail perdent leur job dans les six mois suivants. Concernant l’épilepsie, beaucoup de monde pense que les crises sont spectaculaires et rejette donc les personnes atteintes de cette maladie, alors que la plupart d’entre-elles travaillent normalement.