Le microdosing pour être plus productif : une pratique risquée

Le microdosing : origine, raisons

Le microdosing s’est généralisé aux Etats-Unis, plus particulièrement dans la Silicon Valley et dans les Startup. Ce sont notamment des développeurs informatiques, des ingénieurs, des data scientist et des mathématiciens qui y ont recours. Mais aussi des salariés ayant une activité professionnelle médicale, ou créative.
Il y a peu d’études qui ont été menées jusqu’au maintenant à ce propos. Mais d’après les consommateurs de LSD, les effets positifs sont :

• Augmentation de la productivité
• Plus de créativité
• Réduction de l’anxiété
• Amélioration de la concentration
• Meilleure entente avec les collègues
• Gestion des conflits facilitée

Consommation de LSD : conséquences

La consommation de drogues est tout d’abord illégale aux Etats-Unis comme en France. De plus, elle est dangereuse pour la santé, même s’il s’agit d’une faible dose. Les conséquences peuvent notamment être les suivantes :

• Risque de dépendance
• Augmentation des risques cardio-vasculaires
• Anxiété
• Paranoïa
• Schizophrénie

Pourtant, Michel Hautefeuille, psychiatre français, a affirmé que depuis une dizaine d’années, plusieurs de ses patients lui ont indiqué utiliser des psychotropes pour faire leur travail.

Que vous soyez employeur ou salarié, nous vous invitons à consulter notre article sur la drogue au travail pour en savoir plus sur les règles et les sanctions.

Faire prendre du LSD à ses collègues

Aux Etats-Unis, dans le Missouri, en 2019 : un homme de 19 ans travaillant dans une agence de location de voitures a mis du LSD en cachette dans les bouteilles d’eau et le café de ses collègues. L’intention n’était pas malveillante. En effet, celui-ci voulait simplement que l’ambiance soit plus détendue.

Evidemment, son acte n’a pas eu l’effet escompté. Certains employés ont ressenti des effets secondaires alarmants (tremblements, malaises…) et la police a été appelée pour éviter que la situation n’empire.

Il a de ce fait reconnu les faits et les charges retenues contre lui (possession de stupéfiants, agression) lui seront indiquées une fois les boissons analysées dans un laboratoire.