Deux études ont montré les côtés néfastes du trajet domicile-travail pour la santé.
La première a été réalisée en partenariat avec l’Université de Cambridge, avec plus de 34 000 travailleurs britanniques, de toutes les branches professionnelles. La seconde, réalisée par une chercheuse de l’Université de Montréal, Annie Barreck, consistait à observer les habitudes de transport et trois dimensions de l’épuisement professionnel de 1 942 personnes, ayant de 17 à 69 ans.
Résultats des études
Les salariés dont le temps de trajet domicile-travail est de moins de 30 minutes, gagnent environ 7 jours de productivité par an. Les conséquences pour la santé (et pas uniquement) pour ceux dont le temps de trajet est plus élevé sont nombreuses :
- 30% de risques de plus de souffrir de dépression
- 37% plus susceptibles d’avoir des problèmes financiers
- 12% risquent d’être concerné par le stress lié au travail
- 46% dorment moins de 7 heures par nuit
- 21% sont plus susceptibles d’être obèses
La durée acceptable d’un trajet domicile-travail est d’environ 20 minutes, soit 12 minutes de moins que la moyenne des personnes ayant participé pour l’étude québécoise.
La durée, la distance parcourue, le moyen de transport, le trafic et la région où l’on travaille sont des facteurs pouvant modifier le risque de burn-out.
La voiture peut engendrer du stress et une perte de contrôle, les transports en communs peuvent donner l’impression d’être moins efficace. Les délais et retards entrainent une crainte, source de stress. Concernant la marche et le vélo, le trajet est moins stressant lorsque des infrastructures sont prévues pour la sécurité (trottoirs, pistes cyclables…).